La sélection canadienne de football, par la voix de son entraîneur, John Herdman entreprend, auprès de la CONCACAF, des démarches pour ne pas avoir à disputer des matchs de qualification pour la coupe du monde 2022 sur le sol haïtien en raison de la situation de crises socio-politiques dans le pays.
Selon le sélectionneur du Canada, il serait insensé de demander à une équipe nationale de se rendre à Port-au-Prince la capitale d’Haïti pour affronter les Grenadier. « Si le Belize était en grand danger, qu’en est-il de nous ? » s’est-il demandé de manière rhétorique.
« La CONCACAF doit forcer Haïti à recevoir ses matchs dans un autre pays, » a insisté Herdman qui a participé à plusieurs émissions télévisées afin de montrer les raisons pour lesquelles Haïti ne devrait pas recevoir de match au Stade Sylvio Cator. L’insécurité est l’un des motifs présentés par les rouges pour éviter de fouler le sol haïtien.
Haïti fait partie du groupe E et est pour l’instant en tête, ex-aequo avec Nicaragua et Bélize. La situation en est de même pour le Canada qui, de son côté, est premier du groupe B, ex-aequo avec l’équipe de Suriname. Si les deux équipes continuent sur cette lancée et finissent en première place de leur groupe, elles auront à s’affronter les 12 et 15 juin 2021 pour une place dans la dernière phase qualificative devant mener à la coupe du monde 2022 au Qatar.
Steven W. TELEUS
